Tu marchais le long du fleuve, le Mississipi. Tu n'en revenais pas vraiment d'être ici. La Nouvelle-Orléans. Tu en connaissais un rayon sur cette région, tu n'y avais jamais mit les pieds mais tu t'étais auparavant bien renseigné. Tu étais une femme plus ou moins érudit. Avec les siècles écoulés, il fallait avouer que le monde n'avait pas beaucoup de secret pour toi. Pourtant, jamais tu n'avais pensé qu'un jour tu traverserais cet océan pour venir en Amérique. Il faisait plutôt bon, voir chaud. Tu étais bien trop habitué au climat de ta Scandinavie natale pour ne pas te sentir limite étouffée. En descendant de l'avion, tu étais passée dans les toilettes de l'aéroport afin de pouvoir te changer. Tu arborais une robe d'été légère, fluide qui t'allais à ravir. Tu avais tressé tes cheveux un peu dans tous les sens comme tu aimais le faire, ainsi ceux ci ne te tenais pas vraiment chaud. Tu avais arpenté les rues de la Nouvelle-Orléans pour t'imprégner de l'ambiance. Tu devais trouver Anouhk ici mais tu avais envie de faire le tour des environs avant cela.

Sur les bords du fleuve, l'air plus respirable pour toi te faisais sourire. Tu allais vivre de grandes choses ici aussi. Tu en étais certaine. Tu vois alors ce bateau à vapeur et sourit un peu plus. Tu montes à bord pour en faire un petit tour. C'était tout à fait charmant. Tu arpentes le pont un moment, découvrant la vue splendide. La nature avait toujours eut beaucoup d'importance pour toi. Tu étais une Viking. Tu avais appris à cultiver la terre, à élever le bétail. Chaque élément de cette terre était considéré pour toi comme ton égal. Ça n'est pas pour rien que dans les rites sacrés Vikings, autant d'humains que d'animaux étaient sacrifiés. Tu te perds dans ta contemplation un long moment, jusqu'à ce que ta gorge ne sois trop sèche. Tu avais besoin d'un bon verre. Tu vas alors t'installer à une table tranquillement après avoir commandé un verre de kir framboise. Tu remercie le serveur et bois ton verre doucement en regardant le paysage. Tu allais avoir besoin d'un temps d'adaptation mais tu étais certaine de très vite adorer les alentours.

Subitement, un homme vient perturber ton moment de calme. Cet accent so british te rappelle vaguement quelque chose. L'espace de quelques secondes, ton cerveau est dans le flou jusqu'à ce que tu ne poses le regard sur lui. Intérieurement, tu fais un bond de 10 étages mais en façade, tu as appris depuis bien longtemps à ne jamais rien laisser transparaître. Tu restais toujours de marbre afin de ne jamais paraître vulnérable. Gabriel... tu ne pensais jamais le revoir. Tu te souviens de lui comme si c'était hier. En Angleterre. Ce jeune homme à l'époque était accusé de crime atroce sur des enfants. Au départ, cet histoire avait attiré ton attention, car aussi cruelle que tu puisses l'être. Jamais tu ne t'en étais prit à des enfants et tu ne tolérais absolument pas ce genre d'atrocité. Gabriel était poursuivie par sa famille et tu avais décidé de tirer ça au clair. Tu te souviens encore des tortures que tu lui avais infligé, à ce corps si robuste. Tu te souviens de l'odeur de son sang, de sa peau... Ce jeune homme t'avais marqué. N'importe qui d'autre aurait avoué ces atrocités même un innocent, sous tes coups et tes blessures. Mais lui non. Tu avais alors comprit. Tu avais donc prit en chasse les véritables coupables et les avait tous sensiblement décapités. Quand à Gabriel, tu l'avais aidé à recouvrir sa liberté bien mérité, loin des menaces de sa famille. Tu te mordilles alors la lèvre, plissant légèrement le regard.

-Gabriel... Bonjours. Je suis toute aussi surprise que toi. Agréablement surprise. Assied toi je t'en pris... tu pourras m'offrir un verre ainsi.

Tu lui fais un magnifique sourire en le regardant s'assoir face à toi. Il a changeait, vieillit, pris en assurance et en charisme également. Tu regardes sa démarche, ses mouvements, son verre, se qu'il contient... du bourbon. Tu restes silencieuse un instant en le contemplant, tu souris de façon énigmatique avant de poursuivre.

-Que deviens-tu depuis toutes ces années ? J'espère que tu jouis pleinement de ta liberté... Mes blessures n'ont pas été trop rude à cicatriser ?

Tu savais que si, tes blessures étaient les plus atroces. Il devait encore en porter les stigmates et... rien qu'à cette idée... un frisson te parcours. Tu dois avouer que tu aimerais bien les voir. Tu le fixe, buvant ton verre lentement avec un sourire mutin dissimulé derrière.

Qui aurais cru que tu croiserais Gabriel 12 ans après. Personne. Pas même toi bien sûre. Tu le trouvais intriguant et mystérieux. Il y avait quelque chose en lui de nouveau qui t'attirais bien plus qu'à l'époque. Certes il avait murit mais ça n'était pas ça. Tu ressentais une certaine noirceur émaner de lui et ça t'électrisais légèrement. Tu avais un léger penchant pour les mauvais garçons. Tu étais une femme forte et charismatique, il te fallait forcément des adversaires à ta taille.Il s'installait face à toi, acceptant de t'offrir un verre, tu souriais en coin en l'observant, le détaillant du regard même. Tu attends avec impatience ses réponses et quand elles arrivent, tu te sens toutes choses. La façon dont il parle de votre rencontre, des tortures que tu lui as infligé. L'idée qu'elles ne soient encore visible et douloureuse. Tu as marqué sa peau au fer rouge. Tu n'as pas pour habitude de revoir tes victimes. N'importe qui d'autre que lui serait mort entre tes mains. L'évocation de ses nombreuses conquêtes manque de justesse de te faire grogner. Oui, comme un prédateur à qui l'on voudrait chiper sa proie. Mais, tu sais te tenir. Tu émet un léger rire, hochant la tête en levant les yeux au ciel.

-Il faut toujours que vous en fassiez des tonnes vous les hommes.

Nombreuses conquêtes, et puis quoi encore ? Il était son oeuvre. Elle avait marqué sa peau, sauvé sa vie. Il lui était d'une certaine façon lié. Elle pourrait si facilement devenir son pire cauchemar. Une serveuse interromps leur entrevue et tu ne quittes pas Gabriel des yeux. Tu en étais au kir mais tu as subitement besoin d'un bon remontant.

-Non, une Vodka citron s'il vous plait.

Les alcools fort sont loin de te faire peur. Il serait saoulé bien avant toi de toute manière. Tu sentais une espèce d'alchimie se tisser lentement entre vous. Comme il y a 12 ans. C'est certainement cette alchimie qui lui avait sauvé la vie d'ailleurs. Il te pose à son tour des questions, tu le fixes intensément en souriant, attendant ton verre qui ne tarde pas à arriver. Tu le prends et en bois une bonne gorgée. C'est rafraîchissant. Tu le fais patienter, ne répondant pas de suite, cultivant ainsi l'attente et le mystère.

-En effet je ne suis pas là pour toi, je pensais ne jamais te revoir. Disons, qu'une vieille amie m'a convaincu de quitter ma Scandinavie. Je dois avouée que cette ville va très certainement me plaire. Elle est... surprenante. D'ailleurs, je crois que  mon programme de la journée va devoir être quelque peu modifié.

Tu lui renvoie son regard joueur, ta voix prends cette tournure un brin machiavélique et séduisante. Tu ne sais pas vraiment tourner autours du pot, quand tu veux quelque chose, tu l'obtiens. Et tu déteste la frustration, tu ne réprime aucune envies. Tu bois une nouvelle gorgée avant de te caler dans ta chaise, bien droite, le menton haut et fier. Tu le fixe à le faire fondre sur place comme neige au soleil.

-Et toi... tu es... différent. Je sens que tu as changé... As-tu enfin accepté ta pars de noirceur ? Ta voix c'était fait suave en lançant ceci... tu espérais bien qu'il n'était plus le petit Gabriel implorant qu'on ne lui laisse la vie sauve, criant son innocence à qui voudrait bien l'entendre.

Tu joues à un jeu dangereux, tu le sais, mais tu adores ça. Tu l'as joué bien des fois. C'était grisant. Tu avais l'éternité et ces choses là de la vie en faisait partie. Tu aimais être le chat et jouer avec des petites souris comme celle en face de toi. Quoique, à bien y réfléchir... il avait l'air d'avoir changé et de se mesurer à toi désormais. Tu trouvais cela, attirant, vraiment. Ta Vodka entre tes mains, tu la tournais lentement, un regard mystérieux sur lui... comme si tu étais prête à le vider de son sang et le broyer entre tes doigts. Mais il ne semblait pas vouloir fuir. Au contraire, il continuait de discuter, de t'expliquer son changement que tu trouvais absolument stupéfiant. Tu avais aidé bien des personnes au cours de ta longue existence. Des vampires beaucoup et parfois quelques âmes perdues comme Gabriel. Tu avais ce don pour sentir les âmes qui avaient encore beaucoup à apporté à ce monde. Mais tu n'aimais pas au ô grand jamais, que ces personnes ne gâche leur seconde chance. Dans ce genre de cas, tu étais bien capable de les éviscérer toi même entre tes mains. L'éternité ? Vraiment ? Le pouvoir ? Voilà ce qui intéressé notre homme. Intéressant. Tu pouvais bien la lui offrir s'il le désirait, s'il s'en montrait digne. Tu avais un petit sourire en coin à ses questions. Tu le fixais sans répondre, laissant alors le bateau accoster en douceur. Tu prenais ton verre lentement pour en descendre son contenu sans sourciller. Tu étais une Vikings, tu avais aussi vécu en Russie par le passé, la Vodka était comme de l'eau vivifiante pour toi. Tu te redresses lentement et t'approches de Gabriel, tu te penches au dessus de lui en souriant. Tu es proche, très proche. Tu peux sentir son souffle sur ton visage. Tu le noie dans ton regard bleu si intense en lui susurrant d'un souffle alcoolisé et sucré.

-Te voilà bien curieux Gabriel O'Hara... C'est ton jour de chance... j'ai bien envie de répondre à tes questions mais... pas ici. Tu vas devoir me suivre pour cela.

Tu souris encore en te redressant et tourne les talons. Tu sors du bateau sans réellement l'attendre mais à peine à tu fais quelques pas que tu sens sa présence. Tu l'observes en souriant et continue d'avancer à ses cotés. Tu traverses la rue lentement et te dirige vers un hôtel que tu estimes bas de gamme. Tu entres, tu hypnotises rapidement le réceptionniste pour obtenir une clé. Tu veux une chambre qui surplombe la ville et tu l'obtiens. Elle est occupée mais c'est un problème qui sera vite résolu. Tu entraînes Gabriel sans un mot vers la chambre, une fois devant, tu y entres, l'homme d'affaire qui était là, surprit, tente de se défendre mais à la vitesse d'un éclair tu es derrière lui, empoignant sa gorge, tu plantes tes crocs acérés dans sa jugulaire. Tu le vides sauvagement de son sang en souriant de plaisir. Tu avais soif, ce vol avait été interminable et tu avais besoin de te dégourdir les canines ! Une fois vidé de son sang, tu le laisses tomber sur le sol en souriant. Tu poses ton regard sur Gabriel et tu vas vers la porte. Tu la fermes à clé et t'approches désormais de Gabriel d'une démarche chaloupée. Tu souris d'une façon étrange et te mordilles les lèvres. Ta main ensanglanté vient se poser sur le visage de Gabriel, de ton index et ton majeur, tu viens faire une trace de sang sur sa joue, descendant dans son cou lentement, suivant d'un regard de prédatrice cette traînée. Tu sans ses veines battre plus fort sous ce contact.

-Tu avais raison, le sang me fait vibrer... sentir mes victimes faiblir entre mes mains... leur arracher la vie. La torture également... Tu glisses tes mains vers sa chemise, faisant sauter un à un les boutons de cette dernière. Tu voulais voir tes marques ! Tu glisses alors tes doigts sur les cicatrices en souriant, tu les reconnais, c'est ton oeuvre. Tu appuies légèrement sur l'une d'entre elle que tu sens encore sensible et tu souris d'avantage en sentant Gabriel contracter ses muscles. Tu te mordilles la lèvre doucement. Tu étais tellement plus robuste que je ne l'avais imaginé... Je me demande si tu l'es encore... moins... ou plus... avec ces dernières années.

Plus vite qu'il ne puisse le réaliser, tu l'as soulevé par la gorger et vient de le plaquer sur le lit de la chambre. Tu enserres sa gorge entre tes doigts assassins et le surplombe de toute ta magnificence. Tes yeux se cernes lentement, des veines saillantes apparaisse sous ton regard, tes crocs se dévoilent dans un grognement qui ronronne dans ta poitrine, tu sens le coeur de Gabriel battre plus fort, son sang pulse dans ses veines comme un appel à la luxure, tu souris, serrant avec douceur sa gorge si propice à l'envie d'y mordre dedans. Tu sens que tu lui fais de l'effet mais tu as besoin de savoir à quoi cela est du.

-Est-ce de la peur ou... de l'excitation ?

Tu pourrais le broyer entre tes mains, cette idée est grisante et excitante. Jouer avec le feu comme ceci. Tu ne pouvais pas rêver meilleure arrivée dans la ville !

Tu attendais impatiemment qu'il ne te réponde mais au lieu de ça, ce fourbe venait d'utiliser sa magie sur toi. Tu sens tes forces t'abandonner et tu as cette sensation de chaleur désagréable dans le crâne. Tu grognes alors qu'il te bascule sur le lit en te maintenant facilement. Il était bien plus fort qu'il y a 12 ans le bougre ! Tu cherches à te débattre mais face à sa magie tu n'es pas très efficace et cela te met encore plus en rogne ! Il murmure à ton oreille de ne pas te débattre et dans un sifflement presque venimeux tu lui lances un "Fumier" pas très amical pour le coup. Tu détestais ne pas être dans le contrôle et il te le retirait complètement ! Tu sens ses lèvres dans ton cou, ta respiration est plus forte et soulève ta poitrine par la colère et le désir. Tu as autant envie de le massacrer que de t'abandonner complètement et cette contradiction t'agaces au plus haut point. Qui aurait cru à des retrouvailles si, enflammée ? Cet homme t'avais assez marqué à l'époque mais désormais, c'est son aura malfaisante qui t'attirais ! Ses mains larges viennent caresser ta peau d'immortelle lentement, tu grognes à nouveau, tes mains cherchent à se débattre encore mais lorsqu'il t'arraches presque avec violence ton haut, tu le fusilles du regard, tes reins se cambre lentement alors que ses baisers viennent affoler tous tes sens, tu frisonnes entre ses mains et tu le détestes encore plus pour ça. Lentement tu t'abandonnes, juste assez pour lui faire baisser sa garde. Tu le retournes à la première occasion avec violence, tous crocs dehors, tu enserres sa petite gorge palpitante à le faire légèrement étouffer. Tu susurres alors sur ses lèvres lentement "Sache que tu ne pourras jamais m'apprivoiser, je suis indomptable, une femme libre ! Ne me considère pas comme une esclave ou tu subira un bien triste sort Sorcier !" Tu le fixes intensément histoire qu'il imprègne bien ce que tu venais de lui dire et tu relâches sa gorge pour plonger sur ses lèvres de façon sauvage et violente. Tu les lui mord, en égratigne une, tu te délecte de cette goutte de sang qui a perlé, de quoi te faire complètement déraillé ! Tu glisses tes baisers à son torse qui a tant souffert par le passé entre tes mains. Tu peux embrasser aujourd'hui l'oeuvre de tes tortures. Tu souris de manière féroce avant de le débarrasser de son pantalon. Tu reviens alors vers ses lèvres pour l'embrasser à nouveau. Il y a quelque chose en lui qui t'attires de façon violente et incontrôlable ! Plus cela t'énerves, et plus tu deviens intense dans tes baisers et tes gestes pour lui. Tes mains qui autrefois l'avais torturé était en train de louer son corps de mille et une façon.