Sujet: don't you worry child ~ with Alice Mar 3 Nov - 19:22
Don't you worry child
Alice & Aurora
La visite à l'orphelinat était une des choses qu'Aurora détestait dans son métier. Elle y était de temps en temps envoyée afin de soigner et également être à l'écoute des enfants mais pour elle, il n'y avait rien de pire que de voir tout ses orphelins sans parents ... Elle avait un côté très maternel et elle ne supportait pas de se dire que certains parents abandonnés leurs enfants alors qu'à ses yeux un enfant était sûrement là meilleur chose qui puisse vous arriver dans la vie ! Toujours est-il qu'elle fut comme à son habitude très bien accueillie à l'hôpital par des enfants venant lui réclamer des pansements princesses ou super-héros ... Elle s'occupa d'eux un par un pour vérifier que tout aller bien et c'était en général plus ou moins le cas. Finalement une des nourrices lui offrit un chocolat chaud qu'elle accepta et commença à boire en regardant vaguement par la fenêtre. La jeune femme fut alors témoin d'une scène qui resterait sûrement gravée dans sa mémoire à jamais : une petite blondinette, pas plus âgée que six ou sept ans, courait en vain derrière une voiture en pleurant. Et malheureusement, quand elle essaya de prendre de la vitesse, elle tomba durement contre le béton de la route. Aurora n'hésita pas un instant, et après avoir posé sa tasse, elle couru récupérer la petite couchée en plein milieu de la route et elle faillit se faire écraser au passage. Une fois qu'elle l'eu dans les bras, elle,la ramena rapidement à l'intérieur de l'orphelinat et la fit s'asseoir sur un des fauteuils de l'accueil en lui demandant gentiment en essuyant quelques larmes sur ses adorables joues :
"Alors petite princesse, qu'est-ce qui t'arrives ?"
Sujet: Re: don't you worry child ~ with Alice Jeu 5 Nov - 11:03
Don't You Worry Child
Encore une fois, Alice n'était qu'une enfant qu'on rejetait . Pourquoi ? Pourquoi ? Elle regardait le paysage défiler, se faisant de plus en plus familier. Le chahut des enfants du couple ne la dérangeaient pas. Peut-être même, qu'elle aurait aimé se joindre à eux, si son heure n'était pas si grave. Lorsqu'elle avait été la seule à emballer ses affaires avec leur mère qui ne cessait de lui sourire, une lueur de regrets dans les yeux. C'était évident, ils allaient l'abandonner encore ! Avait-elle fait quelque chose de mal ? Où étaient-ils seulement cupides en ne sachant pas ce qu'ils allaient vraiment faire à cette petite fille qu'elle était. Ils rentraient à présent dans la cour de l'orphelinat, l'atmosphère était lugubre . De là, Alice pouvait attendre deux personnes pleurer. Ils ont sorti ses affaires et ensuite, ils l'ont sorti de la voiture. Cela aurait pu être des adieux touchant, et tendres mais la petite fille fit non de la tête. Elle ne voulait pas aggraver son état en voulant cela. Son coeur lui faisait horriblement mal, il saignait en voyant ceux qu'elle considérait comme ses parents, partir sans un regard, sans un mot du pourquoi ils faisaient ça. La voiture démarra et Alice devait savoir, ils leur devaient au moins ça ! Ils partirent et Alice se mit à courir pour les rattraper, pour savoir ce qu'elle avait fait de mal afin de ne pas refaire la même erreur. Dans sa course perdue et folle, son pied se prit une pierre de la coure et tomba sur le sol. Egratignant au passage ses genoux , écorchant son cou et ses coudes. Les larmes qu'elle retenait , finirent par couler sur ses belles joues rebondis. La douleur physique qu'elle ressentait n'était rien comparé à celle qu'elle éprouvait à celle du coeur. De ses yeux larmoyants, Alice regardait la voiture s'éloigner à l'horizon pour finir par disparaître. Elle sanglotait, pleurait. Tout ce qu'elle voulait, était d'avoir des parents qui la désirait, qui la voulait vraiment. Par amour. Une femme la ramassait, mais Alice demeurait absente , fixant l'horizon. Peut-être qu'ils pourront changé d'avis ? Mais Alice en doutait sincèrement.
-Non, non, non, murmura-t-elle , la voix brisée tandis que les larmes coulaient sur ses joues.
Elle se laissait porter, emmener quelque part, plus rien ne comptait pour elle. La dame lui posait une question, et finalement, elle réussit à sortir quelque peu de son mutisme pour regarder la belle blonde. Les larmes coulant silencieusement sur ses joues tandis que des souvenirs heureux dans cette famille lui revenaient en mémoire. Que lui arrive-t-il ? N'avait-elle pas vu ?
-Ils m'avaient promis, ils m'avaient dis que jamais ils ne me feront ça, que je faisais partie de leur famille, s'enquit-elle doucement, comme un souffle.
Dieu , ne pouvait-il pas lui donner ce qu'elle désirait tant, de l'amour !
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